Corporations
Il existe dans l’univers de Point Zéro des centaines Corporations et de conglomérats industriels aux dimensions très diverses. S’il est impossible de les inventorier dans leur intégralité, ce chapitre présente tout de même quelques unes des multinationales les plus influentes, parmi lesquelles certaines jouent un rôle majeur dans la géopolitique d'Aurilla. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive, et le MJ est libre de s'en inspirer pour créer de nouvelles Corporations adaptées à ses besoins.
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Accelion
Secteur d'activité : Energie, Nucléaire
Origine : Almir, Empire Keshite
Direction : Conseil d’administration
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Accelion est une multinationale d’origine Keshite, spécialisée dans la fourniture d'énergie électrique aux particuliers et aux entreprises. C'est en 1147 qu'elle inaugure le tout premier prototype de réacteur nucléaire alimenté à l'Isothorium, une technologie révolutionnaire, rapidement adoptée par la plupart des nations d'Aurilla, et qui lui ouvre les portes des marchés internationaux. Depuis, la Corporation a largement diversifié ses activités dans la production de batteries, de piles à hydrogène, de générateurs et de turbines destinées au secteur de l'industrie lourde. C'est toutefois grâce aux revenus issus de l'exploitation de son parc de centrales à fission - qui génèrent a elles seules près de 40% de l'énergie électrique planétaire - qu'Accelion tient le rang de première entreprise mondiale du secteur de l'énergie.
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La Corporation a été particulièrement éprouvée par la nationalisation des gisements d'Isothorium lors de l'Unification de 1164. Depuis, elle finance un groupe de lobbying très actif auprès des Sénateurs Fédérés afin de conserver son monopôle sur le secteur énergétique. Et si la teneur exacte des accords négociés avec l'Etat Fédéré reste inconnue, Accelion dispose désormais d'un droit de préemption systématique sur les gisements les plus convoités. En parallèle, la Corporation a aussi initié une collaboration avec G&K Industries pour développer un prototype de réacteur à fusion nucléaire, qui, une fois fonctionnel, devrait lui permettre de s'affranchir de sa coûteuse dépendance à l'Isothorium Fédéré.
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Atlas
Secteur d'activité : Agroalimentaire
Origine : Gesrith, Egide
Direction : Conseil d’administration
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Atlas est une Corporation majeure du secteur agroalimentaire, assurant à elle seule près de 20% de la production des denrées mondiales. Ses matières premières proviennent essentiellement d'exploitations agricoles démesurées, parcourues nuit et jour par des nuées de drones d'épandage et de moissonneuses-batteuses aux dimensions titanesques. L'immense majorité des ces installations, souvent adossées à un pôle industriel dédié à la transformation des matières premières, occupent principalement les vastes plaines centrales d'Egide et les vallées du Saâg Keshite de Shûr. La Corporation dispose par ailleurs d'un réseau de distribution unique au monde, dont l'étendue planétaire lui permet la diffusion de ses produits jusque dans les régions les plus recluses d'Aurilla. La seule exception reste la Fédération, où les Convois Fédérés sont titulaires d'un accord de sous-traitance conclu lors de l'Unification, qui leur assure l’exclusivité du transport des marchandises d’Atlas.
La Corporation, qui possède plusieurs centres de recherche et de développement, investit massivement dans des secteurs technologiques connexes comme l'ingénierie génétique ou la chimie agronomique. Elle a notamment établit un partenariat étroit avec Gentech pour développer de nouveaux organismes génétiquement modifiés destinés à accroître la productivité de ses exploitations.
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Avantech
Secteur d'activité : Electronique, cybernétique, armement, industrie automobile et aéronautique
Origine : Tyrse, Egide
Direction : Kilyos Delhy
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​Altech, qui deviendra plus tard Avantech, n'est à l'origine qu'une modeste entreprise Egidéenne spécialisée dans l'électronique grand public. Son destin bascule en 1166, lorsque son directeur, Kilyos Delhy, entreprend de détourner l'usage d'algorithmes Prédictifs pour spéculer en bourse. Son succès est fulgurant et, à la stupéfaction générale, la capitalisation d'Altech enfle de façon exponentielle. Delhy réinvestit alors massivement ses actifs dans une multitude de secteurs industriels, permettant à sa compagnie d'acquérir en quelques mois la dimension d'une petite Corporation.
Ainsi, et contrairement aux autres multinationales qui se sont souvent développées dans des secteurs d'activité bien délimités, Avantech est d'une nature extrêmement protéiforme : l'entreprise dispose de filiales dans des domaines aussi divers que l'agroalimentaire, les biotechnologies, l'électronique, la cybernétique, l'industrie automobile ou celle de l’armement. Alors, pour se distinguer de sa concurrence et compenser la fragmentation de son offre, la Corporation a rapidement été contrainte d'opérer une montée en gamme de ses produits. Aujourd'hui, la marque Avantech s'est forgé une solide réputation de qualité et de fiabilité, qui lui permet de régulièrement grignoter des parts de marché sur des concurrents directs comme Oni Katan, G&K ou Organic Industries.​
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Officiellement, Avantech abandonne la Prédictive financière en 1167, conformément aux dispositions du TREIC. Cependant, des analystes se sont penchés sur ses récentes transactions financières et y ont discerné un certain nombre d’opérations étonnamment favorables. Et les calculs Prédictifs suggèrent que leur fréquence est à la frontière de l’improbable.
Aujourd'hui, ces analystes soupçonnent Kilyos Delhy de disposer d'un moyen beaucoup plus discret que la Prédictive pour faire fructifier le capital de son entreprise.
Mais lequel ?
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Convois fédérés
Secteur d'activité : Convoyage, mercenariat
Origine : Luka, Fédération des Etats Libres
Direction : Sebu Nato
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Les “Convois”, comme aiment l’appeler ses employés, est l'une des rares multinationales originaires du continent Fédéré. Son histoire débute en 1142, lorsque, sous l'impulsion d'un jeune et audacieux convoyeur du nom de Sebu Nato, plusieurs petites compagnies de convoyage Ilokas décident de mutualiser leurs moyens pour résister à la crise économique qui frappe le continent. Très rapidement, le conglomérat, grâce à une flotte de semi-remorques sans équivalent, devient l'une des compagnies de fret les plus profitables d'Ilok. C'est en 1164, lors de l'Unification, que l'entreprise adopte le nom des Convois Fédérés. Nato, devenu l'unique directeur de l'entreprise, conclut alors de nombreux accords exclusifs avec diverses multinationales Egidéennes et Keshites - comme par exemple avec Atlas - pour assurer le transport de leurs marchandises en territoire Fédéré. Ces rentrées massives de capitaux permettent à Nato de racheter ses derniers concurrents, et à son entreprise d'acquérir l'envergure internationale qui fera d'elle une Corporation. Aujourd'hui les Convois Fédérés constituent la principale compagnie de transport routier de la planète. C'est une multinationale forte d'un parc de véhicules de plus de 70 000 semi-remorques et du triple d'employés, dont plusieurs unités de mercenaires chargées de défendre les Convois les plus précieux des attaques de Maraudeurs.
Malgré son âge avancé, l'autoritaire fondateur des Convois Fédérés dirige toujours sa Corporation d’une poigne de fer. Sa plus grande fierté reste son réseau de "Tubes", ces longs tunnels sous-marins reliant les continents, dont le premier axe date de 1169. Le prochain Tube, qui doit relier l'Egide à la Fédération, est encore en cours d'assemblage, mais Nato, désormais âge de 87 ans, espère bien pouvoir assister à son inauguration prévue en 1174.
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Cytogen
Secteur d'activité : Biologie, génétique, médecine, agroalimentaire
Origine : Dyken, Athale
Direction : Conseil d’administration
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Lorsque la Guerre Totale éclate, Cytogen occupe simultanément les rangs de leader mondial du secteur des biotechnologies et de première capitalisation boursière d'Aurilla. Mais en 1158, l'Annihilation entraine la disparition de la totalité de ses infrastructures Athaléennes, et l'entreprise frôle la faillite. Elle réussit toutefois à subsister au prix de nombreuses cessions d'actifs et d'une profonde restructuration à partir de ses filiales Egidéennes et Keshites. Aujourd'hui, grâce à une série de manœuvres financières audacieuses, et en capitalisant sur son expertise technologique, Cytogen occupe à nouveau une place de premier rang dans le secteur mondial des biotechnologies.
La Corporation propose un catalogue particulièrement étoffé d’augmentations biologiques à visées thérapeutiques, fonctionnelles ou cosmétiques. Et sa maitrise de l'ingénierie génétique humaine est telle qu'elle est désormais capable de doubler l'espérance de vie de ses clients les plus fortunés. C'est aussi une Corporation particulièrement attachée à la culture de son continent d’origine : ses employés sont majoritairement Athaléens, et ses chasseurs de tête prospectent régulièrement dans les Enclaves à la recherche de jeunes candidats prometteurs, dont les plus brillants bénéficient d'une bourse d'étude pour intégrer les prestigieuses université privées de Cytogen. Cette démarche, particulièrement appréciée dans les Enclaves, permet à la Corporation de valoriser l'emploi des réfugiés, tout en se constituant un vivier exclusif des meilleurs cerveaux Athaléens.
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Gentech
Secteur d'activité : Biotechnologies, médecine
Origine : Tyrse, Egide
Direction : Pr. June Avon
En 1170, Gentech n'est qu’une modeste entreprise Egidéenne de biotechnologies, dont personne n'imagine qu'elle puisse mener dans ses laboratoires de terribles expériences eugéniques. Pourtant cette année là, l'un de ses cobayes, Kahn Kessler, parvient à échapper à la surveillance de ses tortionnaires, et à s'enfuir dans les rues de Tyrse. Les événements qui aboutissent à ce qu'il est désormais convenu d'appeler pudiquement «â€¯l'accident Kessler » restent incertains : selon toute vraisemblance, c'est pour se défendre d'une équipe d'intervention lancée à ses trousses que le Psionique, dans un réflexe d'auto-défense, déchaîne ses pouvoirs, dévastant l'un des Districts de la capitale Egidéenne.
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L'enquête confiée aux SSE remonte rapidement jusqu'à Gentech, dont la direction, prise au dépourvu, s'oppose catégoriquement à la perquisition de ses locaux. Après 48h de négociations infructueuses, les SSE entreprennent de pénétrer de force dans les bureaux de l'entreprise. Mais l'opération tourne à l'affrontement avec les milices privées de Gentech, et son directeur se donne la mort quelques instants après avoir détruit les documents témoignant des expérimentations eugéniques.
A ce jour le mystère des recherches Psioniques menées par l'entreprise reste entier, mais plusieurs experts scientifiques estiment très improbable que Gentech ait pu mener seule des travaux de cette envergure. Certains suggèrent même qu'elle n'aurait été qu’une société écran pour une organisation plus importante.
Mais laquelle ?
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Pr. June Avon
Ironiquement, Gentech, loin de souffrir de ce scandale, voit au contraire son cours en bourse grimper en flèche, porté par de riches investisseurs conquis par la démonstration technologique de l'entreprise. Aujourd’hui, c’est June Avon, une brillante chercheuse de Gentech, qui dirige la compagnie depuis sa tour de verre du District corporatiste de Tyrse. Et sous son autorité, l'entreprise, qui a récemment diversifié ses activités dans la recherche biomédicale, la thérapie génique et le diagnostic clinique, a désormais atteint la dimension d'une petite Corporation.
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G&K Industries
Secteur d'activité : armement, sécurité, industrie automobile et aéronautique
Origine : Dyken, Athale
Direction : Conseil d’administration
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En 1127, deux chercheurs Athaléens, Nils Gaüs et Jonas Kurben, brevettent une nouvelle technologie de manipulation des champs électromagnétiques. Capitalisant sur leur expertise unique, les deux scientifiques abandonnent leurs postes académiques et fondent une petite entreprise qu'ils nomment simplement G&K Industries. Rapidement, leur technologie ARC (pour Accélération par Réduction de Champ) trouve des applications dans de nombreux secteurs, comme le transport, l'aéronautique ou le génie civil. L'entreprise conclut de nombreux contrats industriels, et acquiert une visibilité et une dimension internationale.
Lorsque la Guerre Totale éclate, G&K, désormais l'une des multinationales les plus profitables d'Aurilla, se retrouve malgré elle contrainte de servir l'effort de guerre Athaléen. Réaffectant ses ressources, l'entreprise produit pour l'armée d'invasion quelques uns des meilleurs matériels militaires de l'époque, comme les premières armes à technologie ARC. C'est aussi durant cette période que les ingénieurs de G&K mettent au point les premiers prototypes de propulseurs MHD, qui ne seront réellement fonctionnels qu'après l'Annihilation. La destruction de l’Athale marque un tournant dans l'histoire de G&K, qui, du jour au lendemain, est simultanément amputée de près de la moitié de ses infrastructures et privée de sa direction historique. La Corporation, à l'agonie, ressuscite lentement sur les continents Egidéens et Keshites, sous la direction d'un nouveau conseil d'administration qui capitalise sur les technologies disruptives de G&K.
Aujourd'hui, les activités principales de la Corporation concernent la production d'infrastructures ferroviaires à technologie ARC, de véhicules à technologie MHD, et la fabrication d'armes et de materiels militaires. G&K est aussi un prestataire majeur de la recherche académique Egidéenne, avec notamment la mise en service en 1171 d'un accélérateur à particules pour l’université de Tyrse. Enfin, G&K a de multiples collaborations en cours avec d'autres Corporations, comme par exemple avec Orbitalis pour la mise au point de propulseurs spatiaux à technologie ARC, ou avec Accelion pour le développement d’une chambre de confinement de plasma destinée à son prototype de réacteur à fusion nucléaire.
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Koda Capital
Secteur d'activité : Banques, finance
Origine : Luka, Fédération des Etats Libres
Direction : Saeko Koda
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Koda Capital est un réseau bancaire Fédéré à la réputation sulfureuse, dont l'histoire débute en 1153, lorsque Saeko Koda, un jeune opportuniste issu des milieux crapuleux de Luka, crée un petit réseau d'usure dans les comptoirs commerciaux du nord d'Ilok. L'ambitieux entrepreneur fait rapidement fortune auprès des trafiquants locaux, et ouvre en 1155 un premier établissement financier pour assurer le blanchiment d'argent de ses plus gros clients. En quelques années, la notoriété croissante de Saeko Koda lui permet d'ouvrir plusieurs agences sur le continent, et Koda Capital devient, peu avant la Guerre Totale, le premier établissement bancaire d'Ilok.
L'occupation de l'Egide par les forces d'invasion Athaléennes donne l'opportunité à la firme d'acquérir une envergure internationale : sans scrupules, Saeko s'acoquine avec l'influente branche Egidéenne de la Varöska, et obtient ainsi des passe-droits pour l'ouverture d'agences en Egide. C'est une période faste pour son réseau bancaire, qui se retrouve au carrefour de la plupart des grosses transactions financières réalisées sous l’occupation. En retour, de nombreux officiers Athaléens bénéficient des largesses de Saeko, toujours très généreux lorsqu'il s'agit d'arroser ses facilitateurs. La fin de la Guerre Totale aurait pu signer la chute de la firme, mais c'est sans compter sur la pugnacité de son fondateur, qui réussit à négocier - toujours par des méthodes peu scrupuleuses - l’extraterritorialité de ses établissements bancaires implantés en Egide. Grâce à ces accords, toujours en vigueur, Koda Capital bénéficie d'un statut privilégié qui lui permet d'échapper à la plupart régulations financières Egidéennes.
Aujourd'hui, même si Koda Capital est parvenue a implanter quelques filiales dans l'Empire Keshite, la firme réalise l'essentiel de son chiffre d'affaire en Egide, où ses agences constituent un paradis fiscal pour une clientèle fortunée - et généralement peu scrupuleuse. La Corporation, toujours dirigée par son fondateur, est désormais une multinationale prospère mais extrêmement controversée, dont la puissance s'est bâtie sur des pratiques aussi immorales que le blanchiment d'argent, la spéculation, l'évasion fiscale ou la corruption.
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Macrolab
Secteur d'activité : Informatique, sciences prédictives
Origine : Nobos, Egide
Direction : Conseil d’administration
Macrolab est à l'origine une multinationale Egidéenne spécialisée dans le développement et la commercialisation de solutions informatiques à destination des professionnels et du grand public. L'entreprise acquiert son statut de Corporation en 1144 en décrochant le monopole des protocoles de cryptage de données indispensables aux échanges sécurisés sur le Réseau. Aujourd'hui encore, les retombées financières issues de cette activité constituent près de 20% des bénéfices de la Corporation.
En 1159, Macrolab recrute l'équipe scientifique dirigée par Ulvir Nash (cf. chapitre "Prédictive") et acquiert par la même occasion l'ensemble des brevets d'exploitation de ses algorithmes Prédictifs. Sept ans plus tard, le premier logiciel Prédictif grand public est commercialisé par Macrolab, bouleversant immédiatement les habitudes de la population mondiale. La multinationale, dont la capitalisation explose, acquiert le rang de première Corporation d'Aurilla en 1169.
Aujourd'hui, l'entreprise, qui possède de nombreuses filiales en Fédération et dans l’Empire Keshite, est omniprésente dans tous les secteurs de l'électronique et de l'informatique grand public. En dehors du développement de logiciels Prédictifs, Macrolab produit des ordinateurs, des systèmes d'exploitation, des Intelligences Virtuelles, des mobicoms, des drones, du divertissement audio-visuel, et conçoit même des installations Holodromes. Elle procure de nombreux services Prédictifs aux grandes entreprises - comme, par exemple, Primelink - et a une collaboration historique avec Oni Katan, qui lui fournit depuis 1163 les supercalculateurs quantiques indispensables au fonctionnement de ses serveurs Prédictifs.
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Oni Katan
Secteur d'activité : Electronique, informatique
Origine : Jalad, Empire Keshite
Direction : Malik Tarhia
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Oni Katan est une Corporation Keshite spécialisée dans la conception de matériel électronique de pointe, qui compte parmi les entreprises les plus prestigieuses et révolutionnaires d'Aurilla. C'est aussi une entreprise à la culture extrêmement rigide et traditionaliste, dirigée de père en fils par la famille Tarhia - l'une des plus anciennes et influentes maisons de l'Empire - et dont l'essentiel des infrastructures de production et de recherche sont toujours installées à proximité de Jalad, sa ville d'origine.
Oni Katan produit quasi-exclusivement de l'équipement électronique et informatique de très haut de gamme, à destination des professionnels et des particuliers aisés. Sa prouesse technologique la plus remarquable date de 1162, avec la conception du premier supercalculateur OVA basé sur un processeur quantique. Cette technologie révolutionnaire a été immédiatement adoptée par de nombreuses Corporations soucieuses de démultiplier leur puissance de calcul, ou de renforcer le cryptage de leurs données.
Oni Katan est un partenaire privilégié de nombreuses Corporations dont les activités nécessitent l'accès au meilleur matériel électronique. L'entreprise produit entre autres les supercalculateurs quantiques indispensables aux serveurs Prédictifs de Macrolab, divers instruments de navigation pour les navettes spatiales d'Orbitalis et des micro-implants biocompatibles pour Organic Industries. Récemment, Oni Katan a établi une collaboration avec Primelink pour le développement de balises de communication quantiques.
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Orbitalis
Secteur d'activité : Aérospatiale
Origine : Tyrse, Egide
Direction : Conseil d’administration
En 1056, le gouvernement Egidéen, en pleine tourmente budgétaire, décide de rééquilibrer ses finances en privatisant certaines de ses infrastructures, dont celles de son département d’aérospatiale. Saisissant l'opportunité, plusieurs investisseurs privés Egidéens mutualisent leurs fonds et acquièrent - pour un montant presque dérisoire - le centre de recherche et les deux pas de tir de l’agence d'aérospatiale. Avec ces infrastructures, ils fondent Orbitalis, qui devient en quelques années le premier opérateur aérospatial privé d'Egide. Près d'un siècle plus tard, en 1158, son principal concurrent disparaît avec l’Annihilation, propulsant de facto la Corporation au premier rang de son secteur d’activité.
Orbitalis est depuis en contrat avec toutes les nations d’Aurilla - ainsi qu'avec certaines Corporations comme Primelink - pour la mise en orbite et l'entretien des satellites de communication civils et militaires. L'opérateur travaille aussi en étroite collaboration avec Cytogen, dans le cadre de recherches en microgravité, et G&K industries pour le développement de propulseurs et d'armes orbitales à technologie ARC. Depuis quelques années, Orbitalis s'intéresse à l'exploration interstellaire, un domaine d'activité à la rentabilité pourtant nulle. Ainsi, la Corporation envoie régulièrement des sondes d'exploration aux confins du système solaire, à la recherche de ressources stellaires exploitables. A ce jour, ces missions sont officiellement des échecs, mais certains soupçonnent qu'elles pourraient avoir en réalité un objectif bien différent.
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Organic Industries
Secteur d'activité : Cybernétique, médecine, biologie
Origine : Ségul, Empire Keshite
Direction : Conseil d’administration
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Cette Corporation est née en 1143 de la fusion de deux entreprises Keshites, l'une spécialisée en micro-électronique, l'autre experte en médecine et en biotechnologies. C’est forte de cette double compétence qu’Organic est en mesure de proposer, moins de 5 ans après sa création, les premières prothèses cybernétiques destinées à l'implantation humaine. D'abord rudimentaires et essentiellement destinés à des applications thérapeutiques, les implants d'Organic n'ont cessé d'évoluer pour répondre a des besoins de plus en plus variés, et son offre couvre désormais un vaste panel d'augmentations cybernétiques, d'implants cosmétiques, et d'interfaces homme-machines. Aujourd'hui, le succès de ses produits est tel qu'Organic tient le rang de première capitalisation du secteur de la cybernétique.
Ses principaux concurrents sont Cytogen - dont les clients ont souvent une préférence pour les augmentations organiques, plus coûteuses, mais nettement plus discrètes - et Avantech, qui possède plusieurs filiales spécialisées dans la cybernétique. Organic a peu d'interactions avec les Corporations étrangères, sa seule collaboration notable est avec Oni Katan - également d'origine Keshite - pour la production de composants électroniques biocompatibles essentiels à certains implants.
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Primelink
Secteur d'activité : Médias, audiovisuel, télécommunications
Origine : Nobos, Egide
Direction : Conseil d’administration
En 1056, Primelink est déjà une entreprise majeure du secteur des télécommunications mondiales lorsqu'elle rachète une partie des infrastructures du département d’aérospatiale Egidéen. Elle acquiert ainsi une vaste flotte de satellites orbitaux, accompagnés de divers brevets relatifs à l'encryptage de données. Avec ces technologies, l'entreprise diversifie progressivement ses activités dans la production et la distribution de contenus publicitaires, d'informations et de divertissements, et devient en quelques décennies la première Corporation mondiale du secteur audiovisuel. De nos jours, Primelink est une entreprise centenaire qui exerce un contrôle quasi-monopolistique sur les médias Egidéens et Keshites - mais dont l'influence en Fédération est quasiment nulle depuis l’Unification (voir Unicom).
La multinationale est la première à établir en 1167 un partenariat exclusif avec Macrolab pour intégrer des éléments de Prédictive à ses programmes audiovisuels, et depuis, toutes ses diffusions passent systématiquement par le filtre de l’analyse Prédictive. La Corporation s'est par ailleurs dotée d'un pôle de recherche et développement très actif, qui travaille en étroite collaboration avec Oni Katan et Avantech pour développer les télécommunications par balises quantiques, une technologie qui lui permettrait de s’affranchir, à terme, de sa coûteuse couverture satellitaire. En attendant, Primelink reste l’un des principaux clients d'Orbitalis, qui assure la mise en orbite et la maintenance de sa flotte de satellites.
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Unicom
Secteur d'activité : Médias, communications Fédérées militaires et civiles
Origine : Luka, Fédération des Etats Libres
Direction : Conseil d'administration/Gouvernement Fédéré
En 1164, quelques mois seulement après l'Unification, le gouvernement Fédéré initie une vaste campagne de nationalisation d'entreprises présupposées stratégiques pour son autonomie. Le Sénat, qui souhaite que les communications Fédérées restent souveraines, expulse rapidement Primelink du territoire et nationalise l'ensemble de ses infrastructures, dont l'exploitation est concédée à un opérateur privé Fédéré : Unicom. Ses mandats initiaux sont d'assurer la maintenance des équipements de télécommunications et de garantir les communications Fédérées civiles et militaires. Mais rapidement, en l'absence de concurrence, Unicom diversifie ses activités dans la production de contenus audiovisuels, et devient, en 1169, le principal opérateur de médias en Fédération.
Son indépendance vis-à-vis du gouvernement Fédéré reste toutefois très limitée : l'entreprise n'est réellement propriétaire que d'un tiers de ses infrastructures, et près d'un quart de ses employés sont encore des fonctionnaires d'état. Le gouvernement est d'ailleurs représenté au conseil d'administration d'Unicom par plusieurs hauts fonctionnaires, qui exercent régulièrement des pressions sur le contenu des médias diffusés sur le territoire. Et dans les faits, Unicom est fréquemment contrainte de relayer la communication du gouvernement, au point d’être parfois perçue comme un organe de propagande par la population Fédérée. Néanmoins, si Unicom - et par extension le Sénat - exerce un contrôle hégémonique sur les médias Fédérés, la Corporation est encore loin de pouvoir rivaliser avec la puissance de PrimeLink : sa couverture satellite est insignifiante, et, en dehors de la Fédération, son influence est nulle.
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