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Egide

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Climat et Géographie

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L’Egide est le plus vaste des quatre continents. Sa position dans l’hémisphère Nord lui confère un climat majoritairement tempéré dans les trois quarts Sud de son territoire, et polaire dans son quart Nord.


Le continent est traversé par deux majestueux massifs montagneux, entre lesquels se coulent de vastes plaines vallonnées et boisées. De façon générale, le cœur de l'Egide est un territoire fertile, au climat tempéré, parsemé de petites villes rurales autour desquelles s’étendent les exploitations agricoles démesurées de la Corporation Atlas. 


A l’Ouest du continent, les régions côtières portent encore les stigmates de la Guerre Totale, qui leur valent depuis le surnom de Terres Brûlées. C'est une région recluse, en pleine réhabilitation, dont les cités, pour certaines encore en ruines, abritent des populations marginalisées.


On trouve au Nord, proches du pôle, les régions les moins hospitalières d’Egide, de vastes étendues glacées et dépeuplées où les nuits s’allongent démesurément à l’approche de l’hiver. 


Au Sud, Tyrse, la capitale Egidéenne, s'ancre au cœur des terres rouges et verdoyantes des Grands Canyons. C'est un territoire riche et ensoleillé, dont les splendides rivages attirent les populations les plus aisées.


Quant à l’Est du continent, c’est une région côtière grise et austère, coincée entre les massifs montagneux et l’océan, battue par des vents violents, où florissent les industries lourdes et polluantes d’Egide.
 

Démographie

 

La population Egidéenne s'élève à environ 220 millions d’habitants, dont les trois quarts se concentrent dans les immenses Districts des Mégapoles Egidéennes. Le reste réside en dehors de ces grandes cités, souvent dans de petites villes rurales de quelques milliers d’habitants. 


La population Egidéenne est l'une des plus cosmopolites d'Aurilla, réunissant de nombreuses communautés étrangères. La plus importante est celle des réfugiés Athaléens, dont l’Egide abrite près de 6 millions de représentants, pour la plupart parqués dans de larges Enclaves disséminées sur le territoire.

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Le problème Athaléen

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A la fin de la Guerre Totale, l'essentiel des réfugiés Athaléens, devenus apatrides, étaient recueillis en Egide et parqués dans des camps d’urgence, les fameuses Enclaves


C’était il y a 15 ans. 


Depuis, le gouvernement Egidéen n’a trouvé aucune solution pérenne  pour intégrer ces réfugiés à la population. Et les Enclaves, qui ne devaient être que des camps provisoires, perdurent et se muent progressivement en favelas.


Aujourd’hui, si la plupart des réfugiés Athaléens se sont résignés à leur sort, une frange activiste s'est lentement évéillée dans les Enclaves. Et depuis environ cinq ans, des groupuscules radicaux organisent régulièrement des attentats dans les Mégapoles Egidéennes pour revendiquer l'indépendance de leur peuple.


Et non seulement ce terrorisme aveugle attise les tensions entre les Egidéens et les réfugiés, mais il provoque surtout une montée en flèche des partis radicaux de part et d'autres des deux camps. Et il n’est pas exclu que des collusions à visées électorales existent entre certains partis politiques et des groupuscules terroristes Athaléens...

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Morphologie

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Les Egidéens de souche ont une morphologie et des caractéristiques physiques de type caucasiennes : la peau claire, les cheveux blonds, châtains, bruns ou noirs, et les yeux le plus souvent marrons ou noirs, plus rarement bleus ou verts.


Ils présentent aussi des traits caractéristiques comme un nez aquilin, des cheveux raides et des pommettes hautes. Leur corpulence s'établit autour d'une taille et d'un poids moyens d'1m75 et de 75 Kgs.

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Langage

 

L’Egidéen est la langue officielle dans les treize Etats, mais l’Athaléen reste dominant dans les Enclaves. Pour des raisons historiques, la plupart des Egidéens parlent couramment l’Athaléen, qui était, avant la guerre, la langue de référence pour communiquer à l'international.

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Culture et Société

 

L’Egide est une nation fédérale constituée de treize Etats indépendants, tous dotés d’un abondant patrimoine culturel dont les racines remontent parfois à l’antiquité. Le continent bénéficie ainsi d'une diversité de particularismes régionaux absolument unique sur Aurilla. La population Egidéenne, bien qu'elle aussi très disparate, se conforme néanmoins à certains stéréotypes géographiques : les natifs du Nord de l'Egide ont la réputation d’être froids et austères ; ceux de l’Est méfiants et besogneux ; ceux du Sud avenants mais superficiels ; ceux des plaines plutôt rustiques et conservateurs ; quant aux Egidéens de l’ouest, ils sont réputés flegmatiques, presque désinvoltes.

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Mais l’Egide est avant tout une grande nation, dont les Etats partagent un destin commun depuis maintenant près d’un millénaire. Et malgré la diversité des ses cultures, il est possible de dégager les grandes tendances d’une société qui tend à s’homogénéiser. Globalement, l'Egide - traditionnellement très libérale - favorise la concentration des richesses, ce qui, inexorablement, s’accompagne d’inégalités sociales très marquées. La classe moyenne y est dominante, mais le taux d'emploi structurellement élevé dissimule en réalité une forte proportion de travailleurs modestes, cumulant parfois plusieurs emplois précaires. A l’autre extrémité du spectre social, l’élite gouvernementale, Corporatiste et médiatique mène un train de vie privilégié au cœur des quartiers fortunés des grandes cités.

 

Les modes de vie sont aussi très polarisés selon que l'on considère les milieux urbains et ruraux. Les Mégapoles Egidéennes sont des ruches bourdonnantes qui ne dorment jamais, aux rues peuplées d'une population cosmopolite et hyperactive. Les quartiers les plus centraux sont en général des Districts d'affaires, dont les froides tours de verre et d'acier surplombent des avenues congestionnées. On y trouve les centres du pouvoir, les sièges sociaux des grandes Corporations, les ambassades, des édifices historiques, ainsi que les luxueuses résidences de l'élite Egidéenne. Ces quartiers privilégiés côtoient ceux, plus populaires, des Districts touristiques, commerciaux et de loisirs. Un peu plus loin s'étendent les Districts des classes moyennes, généralement de vastes zones résidentielles plus ou moins cossues, érigées autour de centres de vie comme des complexes commerciaux ou les centres de loisirs. Les Districts industriels et populaires se concentrent dans les quartiers périphériques, dont l'atmosphère est souvent embrumé par les dégagements des industries lourdes. L'air y est difficilement respirable, la morbidité importante et le taux de criminalité élevé.

 

La population des Mégapoles bénéficie d’un niveau de vie globalement supérieur à celui des autres nations : l’éducation et les services médicaux sont facilement accessibles et abordables, la sécurité est assurée par une police relativement efficace et la nourriture, bien que de qualité inégale, est variée, abondante et bon marché. La domotique est parfaitement intégrée aux espaces publics des grandes cités et l'accès au Réseau est souvent gratuit. D'ailleurs, les citoyens urbains sont en général hyper-connectés et avides d’informations : l'instantanéité est la règle, et les médias Egidéens, nombreux et puissants, délivrent un flux continu d’information à leur public. Les grandes cités offrent l'opportunité d'une vie sociale et culturelle riche et éclectique, avec de nombreux bars, spectacles, musées, restaurants, expositions, holodromes, compétitions sportives... il y en a pour tous les goûts, et pour tous les portefeuilles. La plupart de ces divertissments se concentrent dans des Districts de loisirs bien circonscrits, illuminés de néons multicolores, denses, grouillants, et à la criminalité rampante. La prostitution et les jeux d’argent sont légaux en Egide, et les plus aventureux pourront se perdre dans les Districts clinquants - et parfois tentaculaires  comme le Quartier Rouge de Tyrse - dédiés aux vices et à la luxure. 


Dans les territoires plus ruraux, l'emploi est souvent dépendant d'un pôle d'activité régional, le plus souvent industriel, minier ou agricole. La population y est essentiellement ouvrière, aux revenus faibles et au niveau de vie en rapport. L'accès aux soins et à l'éducation est inégal, les technologies ont souvent plusieurs années de retard, et certaines régions reculées ont parfois un accès très limité au Réseau. Dans les plus petites villes, les distractions sont rares et se limitent à quelques bars miteux ou noyer ses désillusions dans l'alcool. Certaines cités ouvrières de taille intermédiaire disposent parfois d’hôtels de jeux et de passes sordides, où la prostitution, mal encadrée, dévoile ses facettes les plus glauques. Quelques festivals et compétitions sportives viennent parfois égayer l'ordinaire, mais c'est globalement un vie morose dont beaucoup rêvent de s'extraire. Quand à la jeunesse rurale, le besoin de tromper l’ennui se traduit souvent par la recherche de sensations fortes dans des excès d’alcool, de sexe, ou de courses sauvages motorisées.

 

La Prédictive fait partie intégrante du mode de vie des citoyens Egidéens. L'immense majorité d'entre eux dispose d’un accès aux services Prédictifs par l'intermédiaire desquels les grands médias, les Corporations et les organes d'état abreuvent littéralement leur public de statistiques en tous genres. Qu’il s’agisse des prévisions météo, des conditions du trafic routier, de la santé, de l'économie, de la politique, des relations sentimentales ou professionnelles, tous les aspects de la vie quotidienne des Egidéens passent par le filtre de la Prédictive.


La détention et le port d’armes sont soumis à l'obtention d'un permis, délivré après examen du casier judiciaire par les autorités Egidéennes. Cette autorisation est valable dans l'ensemble des treize Etats, mais doit être renouvelée tous les cinq ans.

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Le Spinball

 

Les spectacles sportifs sont particulièrement prisés en Egide, et les Stadiums Egidéens accueillent chaque année de nombreuses compétitions de sports collectifs. Le plus populaire est le Spinball, un sport violent, aux règles simples, qui déchaîne les passions et fait stade comble à chaque championnat. La Coupe des Titans est d'ailleurs l’événement sportif le plus attendu de l'année, rassemblant près de la moitié des Egidéens adultes devant leurs écrans pour suivre l'affrontement des meilleures équipes du monde.


Un match de Spinball se déroule en deux manches de 30 minutes, au cours desquelles deux équipes s’affrontent dans une arène métallique pour la possession d’une balle en titane-cobalt. Chaque équipe est composée de quinze joueurs : 5 attaquants, 5 défenseurs, 1 gardien et 4 remplaçants. Les attaquants, souvent considérés comme les vedettes de leur équipe, sont vêtus de protections légères, tandis que les défenseurs et le gardien, plus statiques, sont équipés de combinaisons renforcées. Tous sont équipés de l'emblématique « gant Spin », un gantelet métallique doté d'un générateur de champ magnétique capable de propulser la balle à grande vitesse. Un joueur marque des points lorsqu’il parvient à placer la balle dans le but du camp adverse, un simple cadre métallique de 3 mètres de large par 2 de haut.


Les blessures, parfois graves, sont fréquentes durant les matchs, en particulier lors des transmissions de balle, et on ne compte plus les côtes cassées ou les commotions cérébrales. Handicaper physiquement ses adversaires fait d’ailleurs partie des règles tacites du jeu, et les joueurs les plus chevronnés (et appréciés !) en abusent.

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Religion

 

Les Etats d'Egide sont des démocraties laïques qui ne reconnaissent aucune religion d'état. Néanmoins, la culture Egidéenne reste fortement imprégnée de Mahëlisme, dont près d'un quart des Egidéens se revendiquent fidèles. On trouve d'ailleurs des lieux de cultes dédiés au Dieu unique dans la plupart des villes et villages du continent, le plus souvent d'antiques églises datant de l'ère Impériale.

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Economie, ressources naturelles et énergie

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L'abondance de ressources naturelles (charbon, acier, énergies fossiles, agriculture...) confère à l'Egide une autonomie considérable vis-à-vis des matières premières. En particulier, les riches gisements miniers de l'Ouest, et l'agriculture intensive des plaines du centre, assurent à eux seuls plus de la moitié de la production de l'acier et des ressources agroalimentaire mondiales.


​Les Etats d'Egide offrent aussi un environnement politique, économique et fiscal extrêmement attractif, qui incite de nombreuses Corporations à y implanter leurs filiales ou leur siège social. Le tissus industriel Egidéen est ainsi particulièrement développé, avec notamment un dense réseau d'industries lourdes et pétrochimiques concentrées sur les côtes grisâtres de l'Est, et un vaste pôle d'entreprises de hautes technologies niché dans la baie du détroit de Nobos.


Du point de vue de sa balance commerciale, l’Egide est le premier exportateur d'acier, de matières premières raffinées, d'équipements de haute technologie et de produits agroalimentaires. Les Etats restent néanmoins extrêmement dépendants de l'Isothorium et des terres rares Fédérés, dont les importations sont l’enjeu de tractations politiques et économiques agressives entre les deux nations.

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Les principales sources d’énergie en Egide sont les centrales à fission nucléaire, qui alimentent en électricité l'ensemble du territoire, et les centrales géothermiques, qui assure le chauffage de près de 80 % des foyers Egidéens.

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Transports

 

En région urbaine et péri-urbaine, la plupart des citoyens Egidéens sont propriétaires d'un véhicule personnel électrique, le plus souvent alimenté par une pile à hydrogène. On trouve encore quelques véhicules équipés de moteurs thermiques, mais la raréfaction du carburant fossile les réserve aux passionnés de vieilles mécaniques.


Le réseau routier Egidéen est particulièrement dense dans les Mégapoles, pouvant parfois s’accumuler sur plusieurs niveaux, formant des entrelacs de béton et d’acier s’insinuant entre les gratte-ciels. Malgré sa densité, ce réseau ne parvient jamais à faire face au trafic aux heures de pointe, et certains grands axes restent parfois congestionnés des journées entières. En dehors des grandes cités, les déplacements sur le continent se font par l'intermédiaire d'un réseau autoroutier étendu et très fluide.


Les transports en communs des Mégapoles sont fortement développés, et chaque grande cité dispose d’un dense maillage de métros aériens, de bus et de taxis privés desservant la plupart des Districts. Certaines compagnies de transport de luxe proposent des services de véhicules à technologie magnétohydrodynamique (MHD), mais leurs tarifs prohibitifs les réservent à l’élite citadine. 


Le réseau ferré est bien développé, et chaque grande cité est reliée à la plupart de ses voisines par des lignes à grande vitesse conçues par la Corporation G&K Industries, le long desquelles des monorails profilés circulent à plusieurs centaines de Km/h. Les déplacements aériens sont bon marché, et chaque Mégapole dispose d’au moins un aéroport pour ses vols intérieurs, auquel s'adosse souvent un second spécifiquement dédié aux vols internationaux. La Corporation Orbitalis propose depuis quelques années des vols long-courriers suborbitaux, dont le confort et la rapidité inégalés sont très appréciés des passagers.

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Politique et gouvernement

 

L’Egide est une démocratie parlementaire, géographiquement segmentée en treize Etats fédéraux, chacun sous la responsabilité d’un Gouverneur, élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans. 


L’ensemble des treize Gouverneurs forme l’Assemblée, qui est l'instance dépositaire du pouvoir exécutif en Egide. Son Président, élu par ses pairs lors d’un conclave, fait office de porte-parole du Gouvernement. En 1173, le Président de l'Assemblée est Tobias Sullivan, Gouverneur d'Etat de Tyrse.


Si les Gouverneurs disposent d’une large autonomie sur le plan exécutif, leur droit à légiférer reste extrêmement limité. Le pouvoir législatif Egidéen est entre les mains du Sénat, qui compte 163 membres élus pour un mandat de trois ans, selon un scrutin proportionnel à la population de chaque Etat. Les Sénateurs se réunissent à Tyrse deux fois par mois pour y proposer et voter, à la majorité relative, les lois Egidéennes.

 

Il arrive parfois que l'Assemblée et le Sénat n’appartiennent pas à la même majorité, ce qui peut entraîner des blocages dans le vote ou l'application de certains textes, le temps que des accords - le plus souvent purement politiques - soient conclus.

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Les partis politiques Egidéens

 

Même si une multitude de partis d'envergures très diverses coexistent dans l'écosystème politique Egidéen, tous se revendiquent d'au moins l’un des trois grands courants idéologiques : Conservateur, Libéral ou Progressiste.


Les doctrines économiques et sociales des partis Libéraux sont en faveur d’une dérégulation des échanges et d’un désengagement progressif de l’état vis-à-vis de ses fonctions non régaliennes. Leur proximité naturelle avec les lobbys Corporatistes divise l'opinion publique, d'autant plus que leurs membres sont fréquemment inculpés dans des affaires de corruption. Leur base électorale est majoritairement citadine et aisée, mais l’idéologie libérale étant fortement ancrée dans la culture Egidéenne, leurs partisans se retrouvent dans toutes les strates de la population.


Les partis Progressistes prônent généralement des politiques économiques et sociales protectrices, réformatrices voir, pour les plus radicaux, révolutionnaires et transgressives. Ces groupements politiques sont en général ouverts à l’intégration des réfugiés Athaléens, et rejettent la financiarisation à outrance de la société Egidéenne. Ils trouvent un écho favorable dans les populations jeunes ou intellectuelles d’Egide.


Les partis Conservateurs favorisent le maintien des valeurs traditionnelles Egidéennes, et adoptent généralement des positions beaucoup plus tranchées que leurs opposants sur les questions sociales. On y trouve d’ailleurs quelques partis nationalistes très radicaux. Historiquement, les partis Conservateurs sont minoritaires en Egide, et disposent d'un socle électoral plutôt rural et âgé. Mais depuis quelques années, les attentats Athaléens entraînent une montée rapide du nationalisme en Egide, et plusieurs partis radicaux gagnent du terrain sur l'échiquier politique. 


En 1173, l’Assemblée et le Sénat sont de majorité Libérale, avec une opposition essentiellement Progressiste, mais la campagne électorale des Gouverneurs de 1174 approche et pourrait bien rebattre les cartes.

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Forces de l'ordre

 

L’Egide dispose de forces de police conventionnelles dont les modalités de recrutement, d'organisation et de fonctionnement sont sous l'autorité directe des Gouverneurs de leur Etat. Leurs effectifs bénéficient généralement d’un entraînement rigoureux, et sont dimensionnés pour répondre efficacement à la criminalité environnante. Leurs missions quotidiennes consistent à maintenir l’ordre, à assurer la sécurité des citoyens et à instruire les enquêtes criminelles de droit commun. 


Certaines sections d’élite, comme les Forces Spéciales d’Assaut (FSA) ont été créées pour intervenir sur les théâtres d’opération à haut risque, comme les prises d’otages ou les attentats terroristes. Ce sont des unités composées des meilleurs éléments issus des forces de police des treize Etats, surentraînés et dotés du matériel le plus moderne. Les FSA disposent d'environ 600 membres actifs en état d’alerte permanent, et d'autant de réserve. Ces effectifs sont répartis sur huit installations dont les emplacements, tenus secrets, leur permettent d’intervenir en moins de 45 minutes à n’importe quel endroit du territoire.


Les Sections Spéciales d’Enquête (SSE) constituent une force fédérale d'investigation dont les missions, plus étendues que celles des forces de police traditionnelles, recouvrent les enquêtes fédérales, le renseignement intérieur et le contre-espionnage. Sur le terrain, l'essentiel de leurs investigations concernent le crime organisé, la criminalité financière et les réseaux terroristes. L'agence, dont le siège est à Tyrse, dispose d’une antenne dans chaque Mégapole Egidéenne, et ses membres peuvent ainsi initier ou se saisir de n’importe quelle enquête locale, dès lors qu’elle présente un lien, même ténu, avec leurs investigations. Leurs pouvoirs sont particulièrement étendus : à l’exception des forces armées, ils forment l’unique autorité Egidéenne à avoir juridiction sur l'ensemble du territoire et à pouvoir décréter une quarantaine ou instaurer un couvre-feu. Les agents des SSE disposent par ailleurs d’accréditations leur permettant - théoriquement - d’accéder sans restriction à la totalité des administrations Egidéennes. Dans les faits, leurs réquisitions, souvent autoritaires et arbitraires, sont rarement appréciées par les autres services administratifs, et certains se plient plus difficilement que d’autres à leurs demandes.

 

La direction des SSE est notoirement très politisée, avec des directeurs d’antenne  souvent très proches des Gouverneurs de leur Etat. Il est d’ailleurs probable qu’en marge de leurs prérogatives, les SSE aient déjà mené des enquêtes à finalités politiques. Certaines théories complotistes affirment même que l'agence formerait un État dans l’État, avec son propre agenda. Quelle que soit la réalité, les SSE restent perçus par la population Egidéenne avec un mélange ambivalent de crainte et de fascination.

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Les Banques Génétiques

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En 1165, le Sénat votait une loi exigeant le référencement génétique de tout individu résidant sur ou transitant par l'un des treize Etats Egidéens. Depuis cette date, toutes les séquences ADN collectées en Egide sont centralisées dans les Banques Génétiques Egidéennes (BGE), une base de données gouvernementale dont les serveurs sont entretenus par Macrolab sous l’autorité d’une section spéciale des SSE

 

Aujourd'hui, les BGE - qui recensent désormais le patrimoine génétique de près de 95% des citoyens Egidéens - constituent un outil d’identification judiciaire indispensable aux enquêtes criminelles des forces de l'ordre. Mais certains se demandent si ce référencement généralisé de la population n'a pas un objectif moins avouable...

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justice

 

Le système judiciaire Egidéen est complexe, et - théoriquement - totalement indépendant des pouvoirs législatifs et exécutifs incarnés respectivement par le Sénat et l’Assemblée. Le principe de présomption d’innocence y est central, et c'est à l'accusation de prouver la culpabilité d'un prévenu.


L’instruction d’une affaire judiciaire est généralement conduite par les forces de police conventionnelles, sous l’autorité d’un procureur. Dans certaines affaires relevant de la sécurité nationale, l'instruction est directement menée par les SSE, sous l'autorité du Gouverneur de l'Etat où se déroule l'enquête.


La magistrature Egidéenne s'articule autour de plusieurs cours, souvent engorgées, dont les plus hautes instances sont chargées des affaires les plus graves, complexes, politiques ou médiatiques - parfois les quatre à la fois. Les procès de droit commun sont généralement conduits en présence d’un avocat de la défense, du procureur et d’un magistrat. Ce dernier a pour rôle d’arbitrer les débats, de veiller à la régularité des procédures et de prononcer les peines. Celles-ci s’expriment le plus souvent sous la forme de sanctions financières, éventuellement assorties de peines de prison. 


Pour les crimes capitaux jugés en Haute Cour de Justice, c’est un jury civil - assemblé à partir de treize citoyens choisis aléatoirement dans les treize Etats - qui décide du verdict. Les peines prononcées sont souvent très lourdes, pouvant aller de l'emprisonnement à perpétuité jusqu’à la peine de mort, qui, même si elle reste rare, est légale en Egide.


Les complexes pénitentiaires sont généralement installés à l'extérieur des Mégapoles, dans des régions isolées, le plus souvent en rase campagne. Ils se présentent sous la forme d’un ensemble de bâtiments fortifiés, cerclés de hautes murailles de béton et d'acier, et étroitement surveillés. Les criminels y développent souvent une société clandestine complexe et dangereuse, avec ses règles, ses codes, ses clans, ses rites et son économie parallèle. La répression y est forte et les dérives nombreuses, en particulier lorsque la gestion des infrastructures pénitentiaires est confiée au secteur privé et à sa politique de rationalisation déshumanisée.

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Prédictive Judiciaire

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Depuis 1171, le Sénat réfléchit sérieusement à autoriser l’usage de la Prédictive dans les procès de droit commun. Le projet de loi, tel qu'il est envisagé, propose d’exploiter les capacités analytiques des algorithmes Prédictifs pour éliminer toute forme de subjectivité dans l'énonciation des verdicts. Dans les faits, l'objectif est surtout d'accélérer les procédures judiciaires et de désengorger les tribunaux.


Malgré une opinion publique partagée à l'idée de remettre son système judiciaire entre les mains d’un algorithme mathématique, des essais pilotes sont actuellement menés dans plusieurs tribunaux d'Egide. Et ces premières expérimentations, si elle se révèlent concluantes, pourraient rapidement ouvrir la voie à une généralisation de la Prédictive Judiciaire en Egide.

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Corruption

 

La corruption est sévèrement sanctionnée en Egide, et la plupart des services publics en sont relativement épargnés. Il arrive parfois que des membres des forces de l'ordre tombent sous l'influence du crime organisé, mais ces situations restent exceptionnelles.


Paradoxalement, c'est au plus haut niveau du gouvernement que la corruption gangrène l'Egide : une multitude de lobbys Corporatistes gravitent autour des élites, usant de tous les leviers possibles pour influencer les décideurs. Leurs cibles privilégiées sont les Sénateurs, dont il suffit parfois d'acheter quelques voix pour gagner un vote sénatorial en faveur d'intérêts Corporatistes.

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Forces armées

 

Compte tenu de l'envergure de ses effectifs, de la qualité de son matériel et de son budget particulièrement conséquent, l’armée Egidéenne constitue probablement la force militaire la plus puissante d’Aurilla.


Son contingent, qui s'organise très classiquement en forces terrestres, aériennes et navales, est réparti de façon homogène sur le territoire Egidéen. Les bases militaires sont généralement établies à proximité immédiate des Mégapoles, tandis que les centres de recherche sont plutôt installés dans des régions isolées, le plus souvent dans le Nord du continent. 


Depuis la fin de la Guerre Totale, des camps militaires sont systématiquement adossés aux Enclaves. Officiellement, leur rôle est d’assurer le maintien de l’ordre et la protection des réfugiés, mais, dans les faits, l'essentiel de leur mission consiste à circonscrire les populations Athaléennes.


En temps de paix, les militaires Egidéens sont directement placés sous l’autorité de l’Assemblée. Des troupes peuvent être mobilisées à la demande d’un Gouverneur, mais uniquement après consultation et accord de ses pairs. A l'exception de leur mission de surveillance des Enclaves, les militaires interviennent rarement dans la vie civile Egidéenne : ils sont parfois mobilisés à l'occasion d’attentats terroristes ou de catastrophes naturelles de grande ampleur, mais uniquement lorsque les forces de l'ordre conventionnelles se révèlent insuffisantes pour traiter l’urgence de la situation. 


En temps de guerre, les forces armées Egidéennes sont sous l’autorité directe du Président de l’Assemblée, qui obtient de fait les pleins pouvoirs exécutifs.

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Quelques exemples de prénoms Egidéens

 

Masculins : Albricht, Anatoli, Aron, Adrian, Aiden, Alen, Alfred, Brig, Brit, Bron, Chet, Cole, Damian, Daniel, Daryl, Dalos, Edwin, Ellis, Eliot, Eris, Ethan, Evan, Galen, Garet, Giron, Ian, Izak, Jarod, Jasper, Jolt, Jon, Julian, Kyle, Liam, Milos, Nebel, Nelson, Noa, Nolan, Ray, Rico, Rogan, Ryan, Sachs, Saul, Shan, Scott, Silas, Titus, Tom, Troy, Wern, Wilm.

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Féminins : Agata, Alma, Alyssa, Alyx, Amelia, Ambre, Andrea, Ana, Aria, Astrid, Aurora, Brit, Calanth, Cleo, Cora, Dana, Daphne, Dora, Emily, Erin, Eva, Hazel, Helen, Ines, Iona, Iris, Isalia, Jade, Jena, Julia, Joyce, June, Kayla, Keyra, Lana, Lily, Maya, Mary, Megan, Mila, Mira, Naomi, Nola, Rachel, Rebeca, Rose, Sara, Scarlet, Sofia, Stacey, Stella, Syris, Tara, Tessa, Valia.

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